Laurent Bado à à Garango, Manga et Koubri: "la récréation est terminée"

Publié le par Parti de la Renaissance Nationale

Le candidat du Parti de la renaissance nationale (PAREN), Laurent Kilachiu Bado était, lundi 7 novembre 2005, respectivement à Garango, Manga et Koubri. A jour J-6, le candidat Laurent Bado multiplie les meetings en vue de conscientiser l’électorat.

La campagne électorale aborde sa dernière ligne droite. Les candidats à la présidence multiplie les sorties. Laurent Kilachiu Bado a opté d’aller à la rencontre des militants de trois provinces en une journée. Le Boulgou (Garango), le Zoundwéogo (Manga) et le Bazèga (Koubri).

A Garango, une escale a été observée chez le chef coutumier, Naba Koom. L’on a bu du dolo, plaisanté et ri avant de regagner le lieu du meeting à 11 h 10. A la vue de la 4 x 4 Land Cruiser double cabine, les jeunes accourent. La place du Centre populaire des loisirs (CPL) à proximité du marché de Garango se remplit, petit à petit, avec l’affluence.

Sur une banderole, l’on pouvait lire : « Laurent Bado, éveil des consciences pour un développement continu. L’idée est bénéfique et durable, l’argent est passager ». Un jeune homme semblait acquiescer le contenu de l’affiche du PAREN, plutôt que son mot d’ordre. « Nous préférons celui qui nous dit la vérité à celui qui cherche plutôt à acheter notre conscience en nous flattant le ventre. Bado, victoire à nous ».

Le professeur Laurent Bado après avoir fumé une cigarette prend la parole. « Je ne suis pas venu à Garango pour partager une tête de chien et une calebasse de dolo avec vous. Je suis venu vous dire des choses qui vont vous faire mal. Je parle à l’esprit et à l’intelligence de chaque Burkinabè ».

Des applaudissements nourris accueillent ces propos. L’homme poursuit : « Il y a 3 sortes de Burkinabè. Les idiots, ceux qui disent que la politique ne les intéresse pas ». Et le candidat du PAREN d’interroger : « Comment un fils de la famille peut-il affirmer que les problèmes de la famille ne l’intéressent pas ? ». La deuxième sorte des Burkinabè est celle en quête de richesses en politique. « Ils sont très dangereux pour notre pays », a lancé Laurent Bado.

La troisième sorte, ce sont les humbles, les pauvres qui acceptent laisser leurs occupations pour essayer de comprendre les idées de chaque candidat, selon Laurent Bado. L’homme dit que cette frange représente les hommes et les femmes qui sont venus l’écouter.

A Manga et à Koubri

A Manga et à Koubri, Laurent Bado a fait comprendre à ses militants que « la récréation est terminée ». Il a appelé les militants à ne plus s’amuser avec la politique. Pour lui, selon son programme de développement qui éradique la pauvreté en 5 ans et fait du Burkina Faso, un pays émergent en 10 ans, le respect des morts et de la vie ainsi que la réglementation des inhumations figurent en bonne place. « Donnez-moi le Burkina Faso et en 5 ans, il n’y aura plus de mendiants et en 10 ans, les Ivoiriens viendront chercher du travail au Burkina », a clamé Laurent Bado sous les acclamations du public. Il a demandé aux femmes de prendre leur responsabilité car d’elles dépend l’avenir de leurs enfants. « Une femme aime son enfant plus que l’homme ». Laurent Bado les a appelées à choisir le parti qui propose un bon chemin pour développer le pays. Aux jeunes, il les a appelés à ne pas être du bétail électoral. « Ne vous laissez pas acheter par des casquettes et des tee-shirts. Je tiens à une chose : l’avenir de mon pays ».

Daouda Emile OUEDRAOGO ouedro1@yahoo.fr.

Publié dans Spécial campagnes

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